Comité plénier - Projet de loi C-4

Merci d’être parmi nous ce soir, monsieur le ministre. Je vais changer un peu le sujet de la discussion.

Selon la mesure du panier de consommation, 10 % des Canadiens vivent dans la pauvreté. En fait, cet indice n’est franchement pas assez sensible et laisse de nombreux Canadiens de côté. Un enfant canadien sur cinq vit dans la pauvreté.

Quelles stratégies de réduction de la pauvreté avez-vous envisagées pendant vos délibérations sur la manière d’améliorer l’abordabilité, et pas seulement pour la classe moyenne?

Quelles autres mesures votre gouvernement prévoit-il prendre pour réduire la pauvreté, en particulier chez les Canadiens à très faible revenu et les populations vulnérables qui en ont réellement besoin?

M. Champagne 

Merci, sénatrice. Je vous remercie de votre question, car je pense qu’il faut considérer le projet de loi C-4 comme faisant partie d’un ensemble plus large de mesures que nous avons prises pour lutter contre la pauvreté au pays. Je pense notamment au Programme national d’alimentation scolaire pour les enfants, que le gouvernement a mis en place. Je n’ai pas les données exactes avec moi, mais des centaines de milliers d’enfants n’ont plus faim le matin lorsqu’ils sont en classe.

Je pense que c’est ce qui nous définit en tant que Canadiens. La lutte contre la pauvreté doit toujours être au cœur de nos préoccupations.

Lorsque nous diminuons les impôts pour 22 millions de Canadiens, vous pourriez également considérer la question de l’abordabilité. Cette mesure aidera également. Le revenu médian au pays se situe entre 37 000 $ et 40 000 $. Lorsque vous accordez un allègement fiscal pouvant atteindre 840 $ à une famille ayant deux revenus, cela aide. Il y a également l’Allocation canadienne pour enfants.

Il y a un ensemble de mesures visant à s’attaquer à la question très importante que vous avez soulevée : la réduction de la pauvreté au pays, et en particulier la pauvreté chez les enfants.

Nous avons soutenu les Canadiens dans les moments difficiles, et je pense que vous pouvez compter sur nous pour continuer à faire de l’abordabilité l’une de nos principales priorités.

Le premier ministre a dit très clairement que tous les ministres doivent réfléchir en ce sens pour veiller à ce que, dans le cadre de nos fonctions, nous nous demandions comment nous pouvons mieux servir les Canadiens, avoir un gouvernement adapté au XXIe siècle et nous attaquer à la pauvreté, qui est l’un des grands problèmes de notre pays.

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